Le gouvernement et le Saenuri, le parti au pouvoir, ont organisé une réunion de concertation à l'aéroport international d'Incheon afin d'examiner l'état actuel de la sécurité et le système de prévention contre les épidémies et discuter des mesures pour renforcer la sécurité. 
 
En vue de contrôler l'entrée des personnes dangereuses liées au terrorisme ou crime dans le pays, ils ont décidé d'adopter officiellement le système de vérification préalable des informations des passagers. Il consiste à vérifier les informations des personnes avant leur embarquement sur le lieu de départ. 
 
Ce système, déjà été introduit dans le cadre du projet pilote dans certains aéroports sud-coréens, japonais et chinois depuis février 2015, aurait déjà permis,  selon le ministère de la Justice, de refuser l'embarquement de 358 repris de justice pour crime sexuel en vérifiant les informations de 1 068 000 passagers.  
 
Près de 2 000 caméras vidéosurveillance installées à l'aéroport d'Incheon seront également remplacées par des nouveaux modèles numériques intelligents alors qu'une équipe spéciale en charge de la sécurité destinée à bloquer l'entrée de potentiels criminels dans le pays sera nouvellement créée.
 
Enfin, en vue d'éviter que le virus Zika débarque au pays du Matin clair, il est prévu de renforcer les mesures de quarantaine à l'aéroport et de mener des campagnes de sensibilisation auprès des voyageurs.