Le cinéma sud-coréen a enregistré un record sur le marché du film de Cannes en 2018. Selon le Kofic, l'équivalent sud-coréen du CNC français, près de 290 films du pays du Matin clair ont été vendus sur ce salon qui se déroule en parallèle au festival de Cannes, pour une valeur de 10,3 millions de dollars. C'est une hausse de 50 % par rapport à 2017.
Il s'agit notamment de « Burning » de Lee Chang-dong, lauréat du prix FIPRESCI, attribué par les critiques de cinéma, ou de « Herstory » de Min Gyu-dong, un long métrage témoignant du combat des « wianbus », ces femmes contraintes à l'esclavage sexuel pour l'armée impériale japonaise durant la Seconde guerre mondiale. On compte aussi « The Spy Gone North », un nouveau film de Yun Jong-bin, qui n'est pas encore sorti sur le grand écran.
Le Kofic explique ces résultats par la bonne performance des films sud-coréens dans les salles de cinéma en Asie, et à leur meilleure visibilité à travers les plateformes de vidéo à la demande comme Netflix.