Le Parlement a effectué aujourd’hui son audit annuel de l’activité de la mission permanente de la Corée du Sud auprès des Nations unies.
Une grande partie des questions des députés a été consacrée à la Corée du Nord et aux sanctions onusiennes à son encontre, que Séoul cherche à faire assouplir.
Un élu du Minjoo, le parti présidentiel, a déploré que l’organisation internationale n’accorde pas d’aide humanitaire aux habitants nord-coréens. Une assistance qui ne fait pourtant pas l’objet de ses mesures punitives. C'est, selon lui, une raison pour laquelle Séoul aurait du mal à persuader le pays communiste de se dénucléariser.
L’un de ses collègues du Parti Liberté Corée, la première force de l’opposition, a de son côté demandé à l’administration Moon Jae-in de faire preuve de plus de circonspection dans son rôle de médiateur et d’intermédiaire entre Pyongyang et Washington.
Le chef de la mission Cho Tae-yul a répondu que l’allégement des sanctions pourrait être lié à l'ampleur des mesures que le Nord prendra pour abandonner complètement son arsenal atomique.