Séoul entamera finalement les procédures judiciaires et diplomatiques nécessaires pour fermer la « Fondation réconciliation et guérison ».
Il s'agit d'une organisation lancée afin d’aider les anciennes femmes de réconfort sud-coréennes après un accord passé en ce sens entre Séoul et Tokyo. C’était en décembre 2015, alors que Park Geun-hye était encore au pouvoir. Ce pacte a été réévalué par l’administration de son successeur. Celle-ci a alors décidé de la fermer, puisque dès le début de sa mise en place, l’établissement était sous le feu des critiques.
Selon les ex-esclaves sexuelles de l'armée impériale nippone, les gouvernements d’alors des deux voisins ont conclu l’accord sans prendre en compte leurs avis.
En vertu du traité, Tokyo avait versé un milliard de yens, soit à peu près 10 milliards de wons, pour la création de la fondation. Plus de 40 % de cet argent a été dépensé. Les moyens d’utiliser le reste seront décidés plus tard après avoir écouté les intéressées.