Les cinq principaux partis viennent de parvenir à un accord sur la réforme électorale controversée. Il s'agit de l'adoption d'un nouveau système de représentation proportionnelle mixte dans lequel les sièges à l'Assemblée nationale sont liés au pourcentage de soutien des électeurs aux différentes formations.

Un texte d'entente en ce sens a été annoncé lors d'une conférence de presse cet après-midi par les patrons des groupes parlementaires de cinq formations : le Minjoo au pouvoir en face duquel le Parti Liberté Corée (PLC) est le premier parti d'opposition, le Bareun-Avenir, le Parti pour la démocratie et la paix ainsi que le Parti pour la justice.

Les partis rivaux ont décidé d'examiner scrupuleusement les plans détaillés pour la mise en œuvre de ce nouveau dispositif électoral. Ils sont aussi convenus de prolonger les activités d'un comité ad hoc chargé de la réforme politique du Parlement dont le délai expire à la fin de cette année.

Suite à ce compromis, le chef du Bareun-Avenir et la patronne du Parti pour la justice semblent mettre un terme à leur grève de la faim entamée il y a dix jours en appelant à ce scrutin proportionnel mixte.