Trois sud-Coréens sur quatre s’opposent aux traitements prolongeant la durée de vie en phase terminale et la majorité des sud-Coréens veulent léguer leur patrimoine à leurs enfants et aux autres membres de leur famille. C’est ce qu’on a appris d’un rapport établi par des chercheurs de l’institut pour la santé et les affaires sociales (KIHASA).
A en croire les résultats d’un sondage réalisé pour ce rapport, 75,7 % des personnes interrogées se sont prononcées contre les traitements en question. 74,5 % ont dit que ce serait à eux-mêmes de prendre toutes les décisions concernant la mort.
En ce qui concerne le document de vœux anticipés, seulement 17,9 % des répondants connaissent bien le contenu de ce dispositif. Mais ils sont beaucoup plus nombreux, avec 47 %, à déclarer l’avoir déjà rédigé ou avoir l’intention de le faire dans l’avenir. Tous les sud-Coréens, s’ils ont plus de 19 ans, ont le droit de l’écrire pour exprimer leur volonté quant aux soins médicaux qu'ils veulent ou ne veulent pas recevoir dans le cas où ils seraient devenus inconscients.
A propos du patrimoine, 52 % des sondés ont répondu souhaiter le transmettre de leur vivant à leurs enfants ou aux autres membres de leur famille. Et seulement 2,4 % des répondants ont déclaré qu’ils feraient don de tous leurs biens.
L’enquête a été menée en septembre dernier auprès de 1 500 hommes et femmes âgés de 40 à 79 ans.