Le ministre sud-coréen des Finances a fait savoir, hier, que Séoul envisageait de lancer des discussions préalables « non-officielles » avec les principaux pays signataires de l’Accord global et progressif de Partenariat transpacifique (CPTPP).
Hong Nam-ki, qui est également le vice-Premier ministre à l’économie, a pourtant affirmé que cette démarche n’implique pas automatiquement l’adhésion de la Corée du Sud à ce méga-accord régional de libre-échange.
Jusqu’à présent, 11 pays de la région, dont le Japon, l’Australie et le Mexique, ont signé le traité commercial multilatéral. Pour qu’un nouveau pays y prenne part, il faut accepter non seulement l’ouverture du marché prévu par le CPTPP, mais aussi les exigences de chaque Etat signataire.
Actuellement, la Corée du Sud a déjà conclu un accord de libre-échange bilatéral avec toutes les nations signataires du CPTPP, sauf le Japon et le Mexique.