Une proposition de révision de la loi spéciale sur le mouvement de Gwangju a été présentée hier à l’Assemblée nationale. Cet amendement a été déposé deux semaines après l’affaire des paroles dénigrantes de députés du Parti Liberté Corée (PLC) contre ce soulèvement populaire communément appelé « o il pal », en référence à la date du soulèvement, le 18 mai en 1980.
Il vise à sanctionner les auteurs de propos diffamatoires envers le mouvement, ceux qui le déforment et diffusent de fausses informations. Si la législation révisée est votée, ils pourront être condamnés à au maximum sept ans de prison. Une exception cependant : les motivations artistiques et académiques.
Le texte propose également une nouvelle définition de l’événement pour ne plus désigner sa date et son lieu, par conséquent pour le présenter comme un mouvement citoyen qui s’est déroulé avant et après le 12 décembre 1979, date du coup d’Etat militaire conduit par l’ancien président Chun Doo-hwan ainsi que le 18 mai 1980. Avec pour but de mettre un terme à la polémique, selon laquelle il y en a certains qui ont été indûment reconnus comme ceux qui avaient œuvré pour la démocratisation.
Un total de 166 députés, du Minjoo, la formation au pouvoir et de l’opposition, sauf le PLC, ont signé le texte. Celui-ci dénonce une violation des libertés de pensée et d’expression.