Conséquence directe du phénomène de très faible natalité en Corée du Sud, les pensions de retraite deviennent de plus en plus fragiles et les taux de cotisations devraient être revus à la hausse.
Selon l’estimation avancée par l’institut national des statistiques, le taux de fécondité des sud-Coréennes devrait chuter à 0,86 enfant par femme en 2021, et dans 50 ans, la population productive ne devrait même pas représenter la moitié de celle d’aujourd’hui.
Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a décidé d'établir à nouveau les projections financières de la Caisse nationale de retraite, en prenant en considération l’évolution démographique ainsi que les taux d’inflation, de croissance et de participation à l’activité économique.
Ces projections sont revues tous les cinq ans, selon la loi concernée. Les dernières en date ont eu lieu en août dernier. Les prochaines sont donc programmées pour 2023. Mais elles seront avancées en fonction des nouvelles prévisions démographiques. Leurs résultats pourraient relancer le débat sur les nouvelles réformes de la retraite.