En visite d’Etat au Turkménistan, le président Moon Jae-in a été reçu hier par son homologue Gurbanguly Berdimuhamedow pour une rencontre au sommet. L’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les meilleurs moyens de développer d’une manière sensible les relations entre les deux pays.
Pour cela, ils ont affiché de larges convergences sur la nécessité d’associer la nouvelle politique du Nord menée par Séoul et la stratégie d’Achgabat visant à faire du pays un hub logistique et de transport de la région. Les deux hommes se sont aussi réjouis du fait que des entreprises sud-coréennes ont participé à la construction du premier complexe pétrochimique à Kiyanly, dans l'ouest du pays, au bord de la mer Caspienne. Dans la foulée, ils se sont engagés à continuer de coopérer dans ce domaine.
Moon et Berdimuhamedow ont aussi décidé de faire avancer la coopération entre les deux nations dans plusieurs autres secteurs, allant de la formation professionnelle à l’environnement. Sans oublier la santé, les soins médicaux, les technologies de l'information et de la communication (TIC), l’enseignement de la langue coréenne au Turkménistan et la culture.
Le dirigeant turkmène a affirmé que la visite de son hôte sud-coréen donnerait un nouveau souffle aux relations de coopération entre leurs nations. Des relations qui, selon eux, se sont développées constamment depuis leur normalisation en 1992. Le locataire de la Maison bleue a par ailleurs salué la décision du pays d’Asie centrale de rejoindre l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI).
Au sujet de la question coréenne, Moon a fait connaître la position de son gouvernement. Le leader turkmène lui a assuré son soutien aux efforts de Séoul pour dénucléariser la péninsule, y instaurer une paix durable et réchauffer les relations avec Pyongyang.
A l’issue de leur entrevue, les deux pays ont signé six accords et mémorandums d’entente en présence de leurs présidents. Ils portent notamment sur l’exemption de visas pour les diplomates et les fonctionnaires ainsi que sur l’amendement de la convention en vue d’éviter la double imposition.