La durée de la mise en détention de la présidente destituée Park Geun-hye est arrivée à son terme hier, à minuit. Mais elle doit rester encore incarcérée, désormais en tant que condamnée, étant donné que le verdict d’un des trois procès engagés à son encontre, condamnant Park à deux ans de prison pour violation de la loi électorale, a été confirmé.
Néanmoins, l’avocat de l’ex-chef de l’Etat, Yoo Young-ha a déposé, hier, une demande de suspension de sa peine de prison, en invoquant des douleurs physiques qui l’empêchent de dormir.
Le patron du Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti de l'opposition, a également demandé la libération de Park. Hwang Kyo-ahn, qui était ministre de la Justice puis Premier ministre pendant le mandat de cette dernière, a souhaité que les autorités judiciaires tiennent compte de son état de santé et de sa situation délicate en tant que femme.
Toujours selon Hwang, comme l’ancienne locataire de la Cheongwadae etait sous les verrous depuis plus de deux ans, elle a déjà purgé sa peine confirmée. Par conséquent, elle pourrait rester libre jusqu’à ce que la Cour suprême confirme ou casse les deux autres procès. Pour rappel, elle a été condamnée, en tout, à 25 ans de prison ferme et 20 milliards de wons d’amende, environ 16 millions d’euros, pour abus de pouvoir et corruption.
Mais les quatre autres partis ont eu une réaction négative, en jugeant qu’il n’était pas le moment de discuter de la mise en liberté de la présidente déchue.