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Politique

La querelle avec Tokyo sur le radar militaire refait surface

Write: 2019-04-23 15:35:49Update: 2019-04-23 15:40:32

La querelle avec Tokyo sur le radar militaire refait surface

Photo : YONHAP News

L’incident maritime sud-coréano-japonais survenu en décembre dernier en mer de l’Est refait débat. La querelle concerne cette fois la révélation par un journal nippon des explications de Séoul sur sa réaction à cet incident militaire.

Concrètement, le 20 décembre, le destroyer de la Marine sud-coréenne Gwanggaeto-le-Grand était à la recherche d'un bateau nord-coréen à la dérive en mer de l’Est. Un avion de patrouille maritime des Forces nippones d'autodéfense l’a alors menacé en volant tout près et à basse altitude. Tokyo a aussi affirmé que le destroyer avait verrouillé son radar de contrôle de tir sur l’aéronef nippon.

L’armée sud-coréenne a aussitôt démenti cette affirmation. L’affaire a ensuite pris une tournure spectaculaire. Le mois suivant, le ministère sud-coréen de la Défense a fait venir à son siège l’attaché militaire de l’ambassade du Japon à Séoul pour protester et lui faire part des principes de sa réponse à une situation pareille. Une information qui doit rester confidentielle.

Selon le journal, Séoul l’aurait alors informé qu’en principe, il devait activer le radar en question lorsqu’un appareil militaire nippon s’approche à moins de 5,5 km d’un navire de sa Marine.

Le ministère a rétorqué qu’il s’agissait d’abord d’une information incorrecte et que la discussion ne devait pas être divulguée. Selon lui, il aurait avisé l’attaché militaire sur la possibilité de lancer un avertissement radio avant d’activer le radar en question.

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