La Chine a demandé le mois dernier à ses entreprises de rapatrier, d’ici fin juin, leurs travailleurs nord-coréens, et ce en application de la résolution de sanctions 2397 adoptée par le Conseil de sécurité de l’Onu. C’est ce qu’a rapporté hier le quotidien japonais Tokyo Shimbun.
Le texte voté en décembre 2017 oblige tous les pays qui font travailler des nord-Coréens à les renvoyer chez eux avant la fin de cette année.
A en croire des sources diplomatiques citées par le journal, si le gouvernement chinois cherche à les expulser plus tôt que prévu par la résolution onusienne, c’est pour ne pas froisser les Etats-Unis avec lesquels il est en conflit commercial. Washington plaide pour une application scrupuleuse de la mesure punitive en question.
Selon le Tokyo Shimbun, l’empire du Milieu a tout de même décidé de rapatrier progressivement les travailleurs nord-coréens qu’il héberge. Sa nouvelle mesure ne concernerait donc pas toute la main-d’œuvre nord-coréenne présente dans le pays.