Finalement, la présidente destituée Park Geun-hye devra encore rester sous les verrous. Le Parquet a rejeté, hier après-midi, la demande formulée par son avocat, de suspendre sa peine de prison.
Yoo Young-ha avait déposé cette requête vendredi dernier, en invoquant « des douleurs semblant trancher la peau » causées par une hernie discale et « le souhait ardent du peuple pour la réconciliation nationale », alors que la veille, la durée de la mise en détention provisoire de l’ex-chef de l’Etat avait expiré. Depuis, elle purge sa peine, confirmée, de deux ans de prison en tant que condamnée pour infraction à la loi électorale.
Le ministère public a conclu que l’état de santé de Park n’était pas suffisamment préoccupant pour l’empêcher de vivre, après avoir consulté une commission composée d’experts extérieurs, dont deux médecins. Ensuite, le Parquet a affirmé ne tenir compte que des conditions prévues par la loi et non de la situation politique.
Pour rappel, Park Geun-hye a été condamnée en deuxième instance à 25 ans de prison et 20 milliards de wons d’amende, environ 16 millions d’euros, pour abus de pouvoir et corruption. La Cour suprême examine actuellement deux procès intentés à son encontre.