L’Assemblée nationale n’a pas réussi à lancer hier le processus rapide dit « fast track », afin de traiter trois projets de loi hautement controversés, notamment celui relatif à la réforme électorale. En cause : le blocus musclé opposé par le Parti Liberté Corée (PLC), la première formation d’opposition, qui a entraîné de violentes échauffourées.
D’abord, la commission ad-hoc des réformes judiciaires n’a pu ouvrir la séance que très tôt ce matin, vers 3h, alors que des députés du PLC assiégeaient la salle de réunion afin d’empêcher sa tenue. Or, la présidente de la commission a dû suspendre la séance 40 minutes plus tard, parce que seuls six de ses membres avaient pu pénétrer dans la salle. Le quorum pour le lancement du « fast track » est de 11.
Quant à la commission ad-hoc des réformes politiques, la réunion n’a même pas pu avoir lieu, des élus du parti conservateur ayant littéralement occupé la salle. Ainsi, vers 4h, le Minjoo, le parti présidentiel, a dû battre en retraite. Ce dernier devrait tenter de nouveau la tenue des deux commissions susdites à l’issue d’une assemblée de ses députés ce matin.
Dans le camp d’en face, le PLC poursuit son sit-in dans les salles de réunion de ces deux commissions.