La Corée du Nord a rejeté, hier, heure locale, 63 recommandations sur 262 formulées par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Il s’agissait notamment de l’abolition des camps de concentration de prisonniers politiques et des travaux forcés.
Suite à l’adoption du rapport de l’examen périodique universel (EPU), établi par le Conseil, Pyongyang s’est borné à affirmer qu’il « prendrait note » de ces questions épineuses. Le pays communiste a également refusé de régler le problème des kidnappés et des prisonniers de guerre pendant le conflit fratricide, une requête lancée par le Japon et la Corée du Sud.
Quant aux autres 199 recommandations, telles que l’adhésion à la Convention contre la torture et à l’Organisation internationale du travail (OIT), ainsi que la poursuite du dialogue avec les organes onusiens liés aux droits de l’Homme, le royaume ermite a répondu qu’il allait définir sa position sur ces sujets d’ici septembre prochain.
Tous les pays membres de l’Onu doivent se soumettre à l’EPU tous les cinq ans. Et cette année, c’était au tour du régime de Kim Jong-un.