Le gouvernement sud-coréen n’a pas donné de réponse à la demande du Japon de former un comité d’arbitrage. Une réclamation faisant suite à la décision de la Cour suprême du pays du Matin clair, selon laquelle l’entreprise japonaise Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. (NSSM) doit indemniser les victimes du travail forcé pendant l’occupation japonaise.
D’après le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, la Corée du Sud respecte avant tout le jugement de sa plus haute juridiction. Elle aborde ce dossier avec prudence tout en prenant en compte la souffrance des ouvriers exploités et la nécessité de l’amélioration des relations sud-coréano-nippones.
Cette revendication de l’archipel est intervenue le 20 mai dernier. Selon un traité conclu par les deux parties en 1965 pour la normalisation de leurs relations, Séoul et Tokyo devaient choisir chacun un commissaire en moins de 30 jours, c’est-à-dire jusqu’à hier. Un autre article de l’accord stipule que les deux Etats peuvent désigner chacun un pays tiers pour fonder le comité dans le cas où l’un refuse, ce qui est pourtant peu plausible.