La Corée du Sud accélère ses efforts pour inscrire la zone démilitarisée (DMZ) à la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco.
L'Administration du patrimoine culturel (CHA) a signé hier un protocole d’entente en la matière avec les provinces de Gyeonggi et de Gangwon en vue de transformer cette bande frontalière en symbole de réconciliation et de paix, et de préparer de manière organisée le processus de la candidature.
La CHA va se charger des discussions avec Pyongyang en tant qu’organisme représentatif du Sud et réaliser des recherches sur la valeur universelle exceptionnelle de la DMZ, une condition sine qua non pour sa classification.
Quant aux provinces, elles vont coopérer pour la participation du royaume ermite et procéder à des états des lieux sur la zone tout en consultant les archives concernées.
La première réunion du groupe consultatif se tiendra dans le courant de ce mois, et les trois organismes mèneront des enquêtes sur les biens culturels dans la DMZ et des lieux alentour d’ici la fin de l’année.
Ce territoire d’une largeur de 4 km constitue une réserve naturelle intacte depuis la guerre de Corée. Il revêt également une valeur historique en gardant le vestige de la division de la péninsule ainsi que les traces du palais de Cheolwon, construit par le fondateur de Taebong, Gung Ye, au 10e siècle. Selon les experts, il serait alors possible de l’inscrire à la liste du patrimoine mixte culturel et naturel.