Le chef de l’Etat a exprimé ses regrets quant au non-respect de son engagement électoral qui consistait à élever le salaire minimum horaire à 10 000 wons, l’équivalent de 7,7 euros, à l’horizon 2020.
C’est ce qu’a fait savoir le conseiller présidentiel à la coordination politique dans son briefing, tenu hier à la Maison bleue. A cette occasion, Kim Sang-jo a évoqué non seulement les impacts positifs mais aussi négatifs de l’augmentation du salaire minimum.
Ainsi, il a reconnu que la revalorisation de la rémunération horaire lancée il y a deux ans avait attisé les tensions sociales et pesé sur les petits commerçants et les petites entreprises.
Toujours selon le conseiller présidentiel, la récente décision de la Cheongwadae ne signifie pas l’abandon de la croissance dirigée par la hausse des revenus. Car le gouvernement poursuivra cette politique économique en renforçant le filet de protection sociale à travers l’augmentation de l’allocation chômage.
Afin d’y parvenir, l’administration Moon envisage d’intégrer ces dispositifs supplémentaires dans le projet budgétaire de l’année prochaine malgré l’opposition de certains partis politiques.