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Politique

Travail forcé : Séoul refuse la proposition japonaise de former une commission d’arbitrage

Write: 2019-07-17 09:57:10Update: 2019-07-17 22:59:26

Travail forcé : Séoul refuse la proposition japonaise de former une commission d’arbitrage

Photo : YONHAP News

La Maison bleue a annoncé ne pas pouvoir accepter la proposition japonaise de mettre en place une commission d’arbitrage chargée de trancher l'épineux dossier des dédommagements du travail forcé pendant la Seconde guerre mondiale. Une commission qui doit impliquer un pays tiers. Tokyo a fait une telle offre à Séoul le 19 juin, en demandant d'y faire suite jusqu’à demain.

Hier, un haut responsable de la présidence sud-coréenne a déclaré aux journalistes que le gouvernement ne livrerait aucune réponse au Japon. Il a alors invoqué deux raisons pour expliquer cette décision : la séparation des pouvoirs et l’accord bilatéral de 1965. Concrètement, selon ce principe fondamental des démocraties, l’exécutif ne peut pas intervenir dans les jugements de la justice. Et depuis le début, le gouvernement sud-coréen n’a pas donné son consentement à l’article 3 de l’accord, qui prévoit la formation de la commission en question. Il n’a donc aucune obligation d’accepter la revendication du pays du Soleil levant.

Interrogé sur les modalités de l’indemnisation des victimes du travail forcé, le haut responsable a martelé étudier seulement les moyens auxquels ces victimes avaient donné leur accord. C’est-à-dire que les entreprises des deux voisins créent un fonds de dédommagement, sans impliquer le gouvernement sud-coréen.

La Cheongwadae envisage toutefois de poursuivre ses efforts diplomatiques afin de trouver une solution à ce différend historique.

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