La Corée du Sud et les Etats-Unis effectueront en août un exercice militaire conjoint baptisé « Dongmaeng 19-2 », en remplacement d’« Ulchi Freedom Guardian », une grande manœuvre qu’ils avaient menée tous les ans. Avant même son lancement, la Corée du Nord a mis en garde contre ses conséquences.
Le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, cité par l’agence KCNA, a en effet prévenu que cet exercice, s’il avait lieu, pourrait avoir des répercussions sur les négociations nucléaires de travail que son pays et les Etats-Unis s’apprêtent à reprendre.
« Alors que des efforts sont en cours pour organiser des discussions de travail entre les deux pays dans la foulée de la rencontre de haut niveau de Panmunjom, les Etats-Unis veulent participer à l'exercice militaire avec la Corée du Sud. Si cela devenait réalité, ces discussions seraient affectées », a-t-il dit. Et d’ajouter que son pays attend de voir « ce que fera Washington » avant d'arrêter sa décision sur les pourparlers.
Hier, l’agence officielle du pays communiste a également publié un communiqué du même porte-parole. Celui-ci y a répété que la reprise de la manœuvre sud-coréano-américaine était contraire à l'esprit de la déclaration signée le 12 juin 2018 à Singapour entre Donald Trump et Kim Jong-un et constituait une pression ouverte sur Pyongyang.