Le 18 juillet, c’était la date butoir avancée par le Japon à la Corée du Sud pour donner suite à sa proposition de mettre en place une commission d’arbitrage impliquant un pays tiers. Une entité qui sera chargée de régler la question du dédommagement du travail forcé perpétré dans des entreprises nipponnes pendant la Seconde guerre mondiale.
Mais le gouvernement sud-coréen, qui continuait à rejeter cette proposition depuis que le Japon l’a formulée il y a un mois, ne devrait vraisemblablement pas transmettre de réponse, considérant ce calendrier comme « arbitraire ».
Comme alternative, Séoul a proposé de constituer un fonds de dédommagement, auquel les firmes nipponnes incriminées ainsi que celles du pays du Matin clair apporteraient leur contribution. L’exécutif a également appelé l’administration Abe à entamer des pourparlers sur ce dossier. Mais Tokyo s’est montré, lui aussi, réticent à ces initiatives.
Dans ce contexte, le résultat des élections sénatoriales dans l’archipel et l’exclusion ou non de la Corée du Sud de la « liste blanche » des partenaires commerciaux du Japon devraient avoir des répercussions non négligeables sur l’évolution des relations bilatérales.