Séoul a vivement dénoncé la nouvelle revendication japonaise sur les Dokdo en mer de l’Est.
Dans un communiqué publié hier, le ministère des Affaires étrangères a une fois de plus martelé qu’il ne pourrait jamais l’accepter, étant donné que les îlots font indéniablement partie du territoire sud-coréen, historiquement, géographiquement et au regard du droit international.
Retour sur les faits. Hier, après qu’un avion militaire russe a pénétré l’espace aérien au-dessus des îlots en question et que l’armée sud-coréenne a tiré des coups de semonce contre l’appareil, le Japon a protesté auprès des gouvernements de ces deux pays par le biais des canaux diplomatiques. Il a alors dénoncé une violation de son propre territoire.
Lors d'un point de presse, son secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga a lui aussi mis en avant que l’avion russe était illégalement entré deux fois dans l’espace aérien japonais proche des îles Takeshima, l’appellation japonaise des Dokdo.
Le pays du Soleil levant a annoncé que ses forces d’autodéfense avaient elles aussi déployé des avions militaires lors de cette intrusion.