Au lendemain des incidents aériens provoqués par des avions militaires russes et chinois, on en sait un peu plus aujourd’hui.
C’est la première fois que des appareils des deux pays sont entrés ensemble dans la zone d’identification de défense aérienne coréenne (KADIZ), et ce bien entendu sans autorisation. La Russie a annoncé avoir effectué un exercice conjoint avec la Chine.
Deux bombardiers stratégiques russes et deux autres chinois ont alors procédé à une démonstration de leur force conjointe pendant environ trois heures dans et hors de la zone en question. Leur opération aurait visé le front uni dans la région entre les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon. Et sa zone s’étendait de la mer de Chine orientale à celle de l’Est entre la péninsule coréenne et l’archipel japonais.
Leurs intrusions dans la KADIZ avaient été planifiées au préalable. Le ministère russe de la Défense a annoncé qu’il s’agissait du tout premier exercice de patrouille des armées aériennes des deux nations.
Le gouvernement de Séoul estime qu’il aurait pour but de vérifier leur coopération militaire et de tester leur capacité à effectuer des vols à long rayon d’action.