La 1 400e édition de la manifestation du mercredi s’est déroulée ce midi devant l’ancienne ambassade du Japon, dans l’arrondissement de Jongro à Séoul. Ce rassemblement visant à dénoncer l’esclavage sexuel de l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale détient le record de longévité au monde.
A cette occasion ont été diffusés des messages de solidarité d’autres associations comme Can Rewede Pee, un groupe ougandais de victimes de viol en temps de guerre. Se sont tenus également des spectacles culturels de jeunes, des discours libres ainsi qu’une exposition de photographies témoignant de l’histoire des victimes. Pour soutenir ce rassemblement, des manifestations ont été organisées dans 34 villes de dix pays dont le Japon, le Royaume-Uni et l’Australie.
La première réunion remonte au 8 janvier 1992 lors de la visite du Premier ministre japonais de l’époque en Corée du Sud. En août 1991, l’ancienne « wianbu » Kim Hak-sun avait témoigné pour la première fois sur cette question.
Aujourd’hui, on célèbre aussi la 7e journée mondiale commémorant les « femmes de réconfort ». Une cérémonie a été organisée par le gouvernement au musée Kim Koo, en plein cœur de Séoul, en présence de quelque 300 officiels et membres d'associations civiques.