Le gouvernement sud-coréen a commencé à faire part de l’injustice des restrictions commerciales de Tokyo envers Séoul auprès des pays du G7. Les premières nations destinées sont la France et l’Italie.
Yun Kang-hyeon, vice-ministre adjoint aux affaires économiques du ministère des Affaires étrangères a rencontré hier son homologue français à Paris. Lors des pourparlers, il a souligné la nature des représailles de l’Archipel. Celui-ci a récemment exclu la Corée du Sud de sa « liste blanche » des pays partenaires privilégiés pour les exportations.
Yoon Soon-gu, vice-ministre adjoint aux affaires politiques, a fait de même à Rome lors d’un entretien avec un officiel italien de haut rang.
Le sommet du G7 se tiendra du 24 au 26 août prochain à Biarritz. Le Premier ministre japonais y est attendu. L’exécutif sud-coréen tente alors de faire savoir à la communauté internationale l’essentiel de l’enjeu avant qu’Abe Shinzo s’exprime sur le conflit de son côté lors de ce sommet.