Le ministère sud-coréen de la Défense prévoit d’allouer 290 500 milliards de wons, l’équivalent de 210 milliards d’euros, à son « plan à moyen terme de défense nationale » pour la période de 2020 à 2024. Cela dans le but de répondre aux menaces militaires à la sécurité de la péninsule.
Avec cette enveloppe, il projette d’élargir le champ du système sud-coréen de défense anti-missile (KAMD) et d’augmenter ses capacités d’interception face à une série de tirs d’un nouveau type de missiles de Pyongyang. Pour ce faire, les autorités comptent renforcer la détection des engins balistiques en se dotant de plus de radars d’alerte précoce et de radars pour le navire équipé du système AEGIS.
Les autorités prévoient également de renforcer leur capacité de surveillance et de patrouille, pointé du doigt pour être inférieure à celle des Etats-Unis et du Japon.
Afin de faire face à toute attaque à l’arme nucléaire et à celle de destruction massive du royaume ermite, 34 100 milliards de wons ou 25,3 milliards d’euros seront investis sur cinq ans. Le budget de la défense nationale pour l’année prochaine franchira ainsi le seuil des 5 000 milliards de wons, soit 36 milliards d’euros pour la première fois.