L’administration Trump a décidé de prolonger encore d’un an l’interdiction à ses ressortissants de voyager en Corée du Nord. Elle a justifié cette décision par les risques de détention de longue durée dans le pays communiste.

Le département d’Etat a annoncé que cette restriction serait maintenue jusqu’au 31 août 2020, à moins que son patron ne l’annule. Autrement dit, Mike Pompeo pourra la retirer selon l’avancée des négociations nucléaires entre son pays et Pyongyang.

Washington l’avait imposée en septembre 2017 suite à la mort de l’étudiant américain Otto Warmbier cette année-là. Ce jeune homme est décédé après son rapatriement dans le coma du pays communiste, où il avait été détenu pendant 17 mois.

Le 5 août dernier, le département américain a annoncé qu’il allait limiter l’application de son système ESTA aux étrangers qui ont visité le royaume ermite après le 1er mars 2011. Un système qui permet aux ressortissants de 38 pays bénéficiant de l’exemption de visa de se rendre aux Etats-Unis pendant 90 jours au maximum, notamment à des fins de tourisme. Parmi ces nations figurent la Corée du Sud.