Des tests sur certains produits alimentaires provenant de la région de Fukushima au Japon ont révélé des traces de radioactivité.
Depuis l'accident nucléaire survenu le 11 mars 2011 suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'archipel, le gouvernement de Séoul interdit l’importation de produits de la mer venant de huit préfectures japonaises, y compris celle de Fukushima. Pourtant, les aliments transformés de cette région continuent d’être vendus sur le marché sud-coréen.
Au cours des cinq dernières années, la Corée du Sud a importé environ 29 000 tonnes de produits alimentaires en provenance du pays voisin, comme le saké d'Iwate, la sauce de Tochigi et la sauce de soja de Chiba. Durant la même période, de la radioactivité a été détectée dans 35 différents articles correspondant à 17 tonnes d’importations. Pourtant, la proportion reste inférieure à 100 Bq/kg, le seuil toléré par le gouvernement sud-coréen.
Même si les autorités sanitaires estiment que ce niveau n’est pas dangereux pour la santé, des voix s’élèvent pour lancer un examen plus approfondi et indiquer les régions d’origine sur l’étiquette des produits « made in Japan ».