Sur fond d’exacerbation du conflit commercial avec le Japon, la Cheongwadae devrait décider, au plus tôt aujourd’hui, de prolonger ou non l’accord relatif au partage d’informations militaires (GSOMIA) entre les deux pays.
C’est ce qu’a fait savoir, hier, un responsable du bureau présidentiel lors de son interview téléphonique avec la KBS. D’après cet officiel, le chef de l'Etat devrait trancher en dernier ressort après avoir tenu plusieurs réunions, dont celle du Conseil de sécurité nationale prévue cet après-midi.
L'accord en question expire après-demain et, sans dénonciation de l’une des deux parties, il sera reconduit pour une période d’un an.
Cette question divise actuellement l’opinion publique au pays du Matin clair. Les opposants à sa reconduction invoquent l’injustice des représailles économiques prises par Tokyo contre une décision de la justice sud-coréenne et la réticence de l’administration Abe pour le dialogue.
En face, les partisans pour le maintien de l’accord s’appuient sur l’importance de la coopération sécuritaire entre Séoul, Washington et Tokyo.
Dans ce contexte, le gouvernement et le parti au pouvoir étudient en ce moment la possibilité d’une alternative, qui consiste à reconduire le GSOMIA tout en refusant le partage des informations jusqu’à nouvel ordre.