Alors que Séoul continue d’appeler Tokyo à se mettre à la table des négociations pour régler le différend commercial entre les deux pays, le ministre nippon de l’Economie et de l’Industrie a fait part, aujourd’hui, de son intention de reprendre le dialogue bilatéral au niveau de directeur général, mais « à une condition ».
Plus précisément, Hiroshige Seko a demandé de corriger une partie des propos tenus par un chef de division du ministère sud-coréen de l’Industrie, du Commerce extérieur et de l’Energie à l’issue de son entretien avec son homologue nippon devant des journalistes. Cette réunion a eu lieu le 12 juillet dernier dans la capitale japonaise.
Selon Seko, les deux côtés avaient convenu d’annoncer, en public, qu’il s’agissait d’une conférence au cours de laquelle le Japon a expliqué ses restrictions sur les exportations mises en œuvre le 4 juillet, et qu’elle a été ponctuée par une séance de questions-réponses. Or, le chef de la délégation sud-coréenne a évoqué des « concertations », en précisant avoir appelé au retrait des mesures en question.
Le ministre japonais a ajouté avoir demandé depuis, à plusieurs reprises, de corriger ces expressions, sans résultat.