La récente décision du conseil du Cabinet japonais de retirer la Corée du Sud de la liste blanche des partenaires commerciaux favorisés s’est faite en présence de 18 ministres et sans aucun débat.
C’est ce que révèle le procès-verbal de la réunion en question que la KBS a pu consulter. Selon ce document, la séance a duré seulement huit minutes, entre 10h03 et 10h11, et un total de 10 dossiers ont été traités.
Après que le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré l’ouverture de la séance, le secrétaire général du gouvernement Yasutoshi Nishimura a présenté, pendant 15 secondes, le projet de révision du décret relatif au contrôle du commerce extérieur. Il a expliqué que ce texte visait à abolir les privilèges dont bénéficient les frets à destination de la Corée du Sud pour maintenir la paix et la sécurité internationales.
Ce décret révisé a été proclamé le 7 août et doit entrer en vigueur mercredi prochain. La liste blanche comporte 27 Etats pour lesquels le gouvernement nippon reconnaît la simplification de la procédure d’approbation lorsque les entreprises nippones exportent des biens ou des techniques susceptibles d’être utilisés à des fins militaires. La Corée du Sud, qui l’a intégrée en 2004, est devenue la première nation à en être rayée.