La Corée du Sud a décidé hier de ne pas reconduire l’accord relatif au partage d’informations militaires (GSOMIA) avec le Japon. Depuis, cette annonce ne cesse de faire des vagues. Le département d’Etat américain et le Pentagone ont exprimé leur inquiétude et leur déception.
La Cheongwadae vient d’y réagir. Lors d’un dernier briefing, le 2e conseiller adjoint à la sécurité nationale du bureau présidentiel a fait savoir que le gouvernement avait communiqué sans cesse avec les Etats-Unis à propos de la prolongation ou non du GSOMIA, cela notamment entre les Conseils de sécurité nationale (NSC) des deux pays.
Selon Kim Hyun-chong, l’exécutif croit que cette décision n’affaiblira pas l’alliance entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, et qu’elle devrait, au contraire, la faire monter d’un cran, pour consolider davantage les relations bilatérales.
D’après le conseiller adjoint présidentiel, on pourrait s’inquiéter d’un éventuel manque d’échanges d’informations militaires pour assurer la sécurité suite à la fin du GSOMIA conclu en novembre 2016, mais la Corée du Sud pourra utiliser activement un autre canal de partage d’informations via les Etats-Unis, à savoir l’accord trilatéral sur le partage de l’intelligence (TISA) signé entre Séoul, Washington et Tokyo en décembre 2014.
Et d’ajouter que le gouvernement renforcerait davantage les capacités de la sécurité nationale de manière à augmenter le budget de la défense et se doter de davantage d’armes stratégiques telles que des satellites de reconnaissance militaire.