Trois porcs seraient morts de l’infection redoutée en ce moment. Deux fermes d’élevage ont signalé ce matin à leurs collectivités locales des cas suspects de peste porcine africaine (PPA). Elles se trouvent dans la ville de Paju, plus précisément chacune à une distance de 40 ou 50 km en voiture de l’exploitation où le premier cas a été confirmé.
Les autorités sanitaires y ont dépêché une équipe d’inspecteurs. Elles pourront dire, tard ce soir, s’il s’agit bel et bien de nouveaux cas ou d’une fausse alerte. Jusqu’à présent, elles ont achevé le contrôle des porcs dans une soixantaine d’exploitations qui présentent un fort risque épidémiologique par rapport aux deux fermes où l’infection à la PPA a été déjà confirmée. Les résultats étaient tous négatifs.
Par ailleurs, le typhon Tapah, attendu ce week-end, risque de compliquer la situation. Il provoquera des vents violents et des pluies torrentielles sur la péninsule. Ce qui devrait perturber les mesures de quarantaine et de désinfection dans les fermes d’élevage, les rafales pouvant emporter des produits antiseptiques, tels que la chaux vive.
Les autorités prévoient de mener une opération généralisée de désinfection après le passage du typhon. Le gouvernement a demandé aux éleveurs d’assurer une prévention sanitaire complète contre la fièvre porcine et d’éviter tout contact entre les exploitations.