Le cours très particulier du professeur Ryu Seok-chun a un fort retentissement dans la société sud-coréenne. Celui-ci qui exerce à l'université Yonsei a annoncé jeudi dernier devant ses étudiants que les « wianbu » pouvaient être considérées comme des prostituées et que le Japon ne devait pas être tenu responsable.
Face à ces propos insensés, l'association des anciens étudiants de l'université a demandé hier à travers une déclaration le limogeage de Ryu. Elle a fustigé l'universitaire qui refuse de reconnaître la réquisition illégale et forcée, même reconnue par l'ancien gouvernement japonais, des femmes contraintes à l'esclavage sexuel pour l'armée impériale japonaise durant la Seconde guerre mondiale. Les étudiants de Yonsei ont eux aussi vivement dénoncé les propos de l'enseignant avant de demander à l'université de le sanctionner.
De son côté, le Korean Council for Justice and Remembrance, qui lutte auprès des anciennes femmes de réconfort, a réclamé la démission de Ryu. En effet, ce dernier a prétendu dans le même cours que l'ONG serait liée à la Corée du Nord.