Le Minjoo a affirmé que le compte à rebours pour soumettre le projet de loi sur la réforme de la justice à la séance plénière de l’Assemblée nationale avait commencé. Selon le président du groupe parlementaire du parti au pouvoir, Lee In-young, ce projet pourrait y être traité dès le 29 octobre étant donné qu’il a été désigné, en avril dernier, comme un texte à traiter en « fast track », ou « processus rapide ».
La formation présidentielle a annoncé qu’elle souhaitait activer dès demain le canal de concertation des représentants des cinq partis majeurs pour débattre de cette disposition, décriée par le Parti Liberté Corée (PLC).
Dans le camp d'en face, la première force de l’opposition s’est montrée réticente à cette proposition, en affirmant qu’il vaudrait mieux prendre plus de temps avant d’entamer les travaux.
D’autre part, concernant le rejet de la délivrance d’un mandat d’arrêt par le tribunal contre un frère du ministère de la Justice Cho Kuk, le parti ultra-conservateur a critiqué une décision « sur mesure commandée par le bureau présidentiel ». Il envisage de rendre visite au président de la Cour suprême et à celui du tribunal du district central de Séoul en guiste de protestation.