Une réunion de concertation politique qui regroupe le président de l’Assemblée nationale et les patrons des partis politiques au pouvoir comme de l’opposition a vu le jour aujourd’hui. Elle consiste à discuter du projet de loi sur la réforme de la justice et de celui sur la réforme électorale, désignés comme des textes à traiter en « fast track », ou « procédure accélérée ».
Toutefois, sa toute première séance à huis clos a été boycottée par le chef du Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition. Hwang Kyo-ahn a prétexté qu’il fallait mieux se préparer pour cela. Le PLC a préféré se réunir devant la Cour suprême en guise de protestation pour dénoncer le rejet de la délivrance d’un mandat d’arrêt par le tribunal contre un frère du ministre de la Justice Cho Kuk.
Quant au Minjoo, il a réaffirmé son intention de faire adopter rapidement le projet de loi sur la réforme de la justice. Son patron Lee Hae-chan a laissé entendre qu’il serait possible d’inverser l’ordre des dossiers à traiter si quatre partis se mettaient d’accord, c’est-à-dire de le traiter avant celui de la réforme électorale.