Au cours de l’audit parlementaire organisé aujourd’hui, les autorités ont rendu compte de la mise en œuvre de leurs politiques pour « la réforme de Défense 2.0 ».
A cette occasion, l’armée de terre a fait savoir qu’elle procéderait à la réduction de ses effectifs, pour faire face à la décroissance démographique accélérée, d’une part, et pour rendre plus élitiste la structure de ses troupes, d’autre part.
Plus concrètement, l’effectif passera de 464 000 en 2019 à 365 000 en 2022, soit une baisse de 99 000. En même temps, le nombre de corps d’armée passera de huit à deux d’ici 2022, et celui des divisions de 38 à 33 à l’horizon 2025.
Afin que la réduction de ses troupes n’affaiblisse pas sa capacité à mener les combats, l’armée restructurera ses ressources humaines de sorte que les soldats se focalisent davantage sur les missions de combat. A cet effet, elle rendra opérationnels les équipements stratégiques tels que l’aéronef de surveillance sans pilote mis à disposition de chaque division, ou l’hélicoptère d’intervention rapide fabriqué sur la base de technologies sud-coréennes.
L’armée de terre envisage par ailleurs de se doter des forces militaires nécessaires pour faire face au bouleversement à venir dans le domaine de la défense, telles que les armes de la cyberguerre ou celles basées sur l’intelligence artificielle.