Le Parquet a entamé, ce matin, la perquisition du siège de la chaîne de télévision de l’Assemblée nationale, la NATV, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire des violences physiques survenues au Parlement en avril dernier.
Il s’agissait d’affrontements musclés entre les deux camps rivaux qui ont éclaté suite à la décision de débattre en processus rapide, dit « fast-track », des réformes électorales et judiciaires.
Ainsi, le ministère publique voudrait collecter des images supplémentaires montrant des scènes des échauffourées, alors qu’il est en train d’analyser des images de 1,4 téraoctet, prises par les chaînes de télévisions ou par les caméras de surveillances (CCTV) installés dans l’hémicycle.
Un total de 110 députés en fonction font l’objet d’une investigation du Parquet. Le Parti Liberté Corée (PLC), la première force d’opposition, arrive en tête avec 60 élus concernés. Viennent ensuite le Minjoo, le parti au pouvoir, avec 39 élus et le Bareun-Avenir avec sept députés.
Mais à part le patron du PLC, Hwang Kyo-ahn, aucun élu de la formation conservatrice n’a répondu à la convocation des enquêteurs.