La création d’une agence en charge de l’enquête et de la poursuite dans les affaires de corruption de hauts fonctionnaires divise la classe politique.
C’est d’abord le Minjoo qui a critiqué le Parti Liberté Corée (PLC), en désaccord avec cette initiative. Son patron Lee Hae-chan a rappelé que la formation conservatrice avait elle-même pris la décision de créer ce genre d'unité par le passé. Il est donc difficile de comprendre son actuelle position. Pour le PLC, le gouvernement s’attache à créer une équipe anti-corruption au détriment par exemple de la réforme électorale, et ce afin de rester le plus longtemps possible au pouvoir tout en opprimant ses opposants.
Dans ce contexte, les présidents des groupes parlementaires des trois grandes formations, à savoir le Minjoo, le PLC et le Bareun-Avenir, se sont affrontés aujourd’hui au Parlement à propos de l’adoption des textes relatifs au « fast track », ou « processus accéléré », y compris la création de cette agence.