Une nouvelle page vient de se tourner dans l’histoire du Parquet. L’une des institutions incarnant le pouvoir en Corée du Sud a fermé hier sa principale division, et ce dans le cadre de sa réforme en cours sous l’égide du ministère de la Justice.
Celle-ci regroupe les unités d’enquêtes dites spéciales qui menaient jusque-là des investigations portant essentiellement sur les grosses affaires politico-financières. Parmi celles-ci figure notamment le scandale de financement politique illicite dans lequel a été empêtrée l’ex-Premier ministre Mme Han Myung-sook. À noter qu’elles ont souvent été qualifiées de trop puissantes et politisées.
Le ministère public les avait créées en 1973, en ouvrant un total de sept dans ses bureaux des grandes villes du pays. Mais depuis hier, elles ne sont plus que trois en opération et ont été rebaptisées « unités d'investigation anti-corruption ». En outre, l’envergure des enquêtes ne concernera désormais plus que les crimes commis par les fonctionnaires dans le cadre de leur mission ou encore ceux liées aux entreprises.
Le ministère de la Justice explique que cette réorganisation du Parquet obligera celui-ci à requérir à l’application de la loi sur les affaires pénales étroitement liées au quotidien de la population.