La Corée du Nord a procédé à un test de missile balistique intercontinental (ICBM) de type « Hwasong-15 » en novembre 2017. Le missile a été tiré après avoir été installé sur un tracteur-érecteur-lanceur (TEL).
Face à la polémique autour de la menace balistique que représente le pays communiste, Chung Eui-yong, conseiller à la sécurité nationale du bureau présidentiel, a estimé que le Nord n’était techniquement pas capable de lancer un ICBM depuis ce type de plateforme.
A ce propos, le ministre de la Défense Jeong Kyeong-doo a rétorqué qu’il pouvait il y avoir une différence d’interprétation sur le fait que le Nord ait ou non la capacité de lancer un missile après l’avoir transporté sur un TEL.
De son côté, le Service national du renseignement (NIS) a avancé que le régime de Kim Jong-un pourrait effectuer des tirs d’ICBM depuis un TEL. Cependant, il a précisé que le pays voisin n’a pas encore réussi à développer des missiles à combustible solide, difficiles à détecter préalablement à leur lancement.
Le NIS garde actuellement un œil attentif sur le royaume ermite qui pourrait tester un nouveau type de missile balistique destiné à être lancé depuis un sous-marin. Pour lui, Pyongyang et Washington pourraient reprendre leurs négociations en décembre, afin de préparer un éventuel sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump.