La Conférence sur la non-prolifération de Moscou 2019 (MNC-2019) a débuté, hier, dans la capitale russe, et s’étendra jusqu’à samedi. Cette année, l’attention porte sur d’éventuels entretiens entre les représentants sud-coréen, américain et nord-coréen, qui y participent.
En effet, lors d'une réception d’accueil, l’émissaire spécial du département d’État américain pour la Corée du Nord, Mark Lambert et le chef du département des affaires nord-américaines au sein du ministère nord-coréen des Affaires étrangères Jo Chul-su, ont eu une discussion pendant cinq minutes, d’après un des invités. Cependant, le représentant nucléaire sud-coréen Lee Do-hoon et son homologue nord-coréen n’auraient eu aucun contact pendant la soirée.
Aujourd’hui et demain, plusieurs sessions sur divers sujets liés à la non-prolifération nucléaire vont se dérouler. Concernant la session sur la dénucléarisation de la péninsule, prévue ce soir, y sont attendus aux côtés de Jo Chul-su, le ministre adjoint russe des Affaires étrangères pour l'Asie-Pacifique, Igor Morgulov, et l’émissaire spécial du ministère suédois des Affaires étrangères pour la péninsule coréenne Kent Harstedt. Jo devrait afficher la position de son pays sur les négociations nucléaires avec les Etats-Unis que la politique américaine de Pyongyang.
Si Lee Do-hoon et Mark Lambert y assistent, il se peut qu’ils s’entretiennent avec leur homologue nord-coréen. Mais vu que le régime de Kim Jong-un n’a pas encore manifesté sa position sur le calendrier des pourparlers de travail avec Washington, la plupart des observateurs estiment que des discussions approfondies sur ce sujet n’auront probablement pas lieu dans le cadre ou en marge de cette conférence.