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International

Femmes de réconfort : Tokyo interdit l'emploi du terme « esclavage sexuel »

Write: 2019-11-11 13:49:10Update: 2019-11-12 21:22:06

Femmes de réconfort : Tokyo interdit l'emploi du terme « esclavage sexuel »

Photo : YONHAP News

Le Japon a interdit l’utilisation de l’expression « esclavage sexuel » pour désigner les femmes de réconfort. De quoi provoquer une nouvelle polémique en Corée du Sud. Dans la version 2019 du Livre bleu diplomatique, le ministère japonais des Affaires étrangères explique que ce terme ne doit pas être employé, car cela va à l’encontre de la vérité, et que le gouvernement sud-coréen l’a confirmé dans un accord que Tokyo a conclu avec Séoul.

Cet accord fait référence à celui signé en décembre 2015 entre l’ex-chef sud-coréen de la diplomatie Yun Byung-se et son homologue japonais Fumio Kishida, au sujet du dédommagement des « femmes de réconfort ».

Dans l’édition 2018 de ce document officiel, le gouvernement japonais faisait déjà savoir son intention de réagir face à l’usage de l’expression « esclavage sexuel », sans pour autant préciser la position de Séoul.

A noter que le rapport soumis, en 1996, par la rapporteuse spéciale de l'Organisation des Nations unies, Radhika Coomaraswamy, qualifie clairement les wianbus de « victimes du système d’esclavage sexuel mis en place par l’armée nippone durant la Seconde guerre mondiale ». Il exhorte également Tokyo à présenter ses excuses et à indemniser les victimes.

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