Séoul a démenti l’affirmation parue dans le Livre bleu 2019 de la diplomatie du Japon, selon laquelle le gouvernement sud-coréen aurait confirmé que les femmes de réconfort ne devaient pas être décrites comme des « esclaves sexuelles ».
Le ministère nippon des Affaires étrangères a publié le document en question en avril dernier. Il y écrit, en effet, que l’expression « esclaves sexuelles » va à l’encontre des faits et que, par conséquent, elle ne doit pas être utilisée. Et d’ajouter que la Corée du Sud a, elle aussi, confirmé ce point lors de la signature, en décembre 2015, d’un pacte bilatéral au sujet du dédommagement des femmes de réconfort.
En réponse à quoi, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a fortement réagi, rétorquant qu’il ne s’était jamais engagé à ne plus utiliser cette expression. Il a aussi annoncé avoir déjà fait part de sa protestation au mois d’avril.