La Maison bleue et le gouvernement continuent de rencontrer les victimes de travail forcé sous l’occupation japonaise afin d’expliquer leur volonté de ne conclure aucune forme d’entente, sans leur consentement préalable, quant au dédommagement attendu de la part du Japon.
Si les autorités ont pris cette démarche, c’est en premier lieu pour les rassurer, dans un contexte où des propositions autres que celles officielles de l’exécutif ont récemment été rendues publiques, comme le texte du président de l’Assemblée nationale, Moon Hee-sang. Certains doutaient donc que Séoul ne bâcle l’affaire à l’insu des intéressés.
Les deux pays n’ont pas encore trouvé d’accord sur cette question. Les avocats des victimes sont en négociation avec le milieu judiciaire nippon sur la réparation des dommages. Les revendications des plaignants pourraient être dévoilées cette semaine au plus tôt, mais rien n’est déterminé pour le moment. Le gouvernement sud-coréen prévoit de son côté d’examiner leurs exigences afin de voir si elles sont réalisables et conformes à l’opinion publique.