La Corée du Sud et le Japon ont achevé hier leur seconde session de consultations bilatérales au sein de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) destinée à régler un différend concernant les restrictions nippones sur les exportations de trois produits chimiques vers le pays du Matin clair. Les discussions, menées à Genève, ont été longues et intenses, mais infructueuses.
Lors d’un point de presse organisé séparément à l’issue des négociations, les chefs de la délégation des deux pays ont affirmé que, si les deux parties avaient campé sur leurs positions respectives, leur compréhension mutuelle s’était améliorée.
Séoul a de nouveau indiqué que les mesures prises par le gouvernement de Shinzo Abe étaient bel et bien arbitraires, discriminatoires et contraires aux règles de l’OMC.
De son côté, Tokyo a mis en avant que la décision avait été arrêtée pour une meilleure gestion des exportations des trois produits en question, étant donné que ceux-ci sont susceptibles d’être utilisés à des fins militaires.
Pour l’heure, les autorités sud-coréennes ne savent pas si elles doivent mener ou non de nouvelles consultations, avant de demander à l'OMC de mettre en pratique son jugement en premier ressort, à savoir la mise en place d’un panel d’experts chargé d'arbitrer le différend. La décision sera prise une fois qu’elles auront évalué plus en détail les résultats des discussions d’hier.