A l’Assemblée nationale, le bras de fer entre le Minjoo, la formation au pouvoir, et le Parti Liberté Corée (PLC), le premier mouvement de l’opposition, s’intensifie. La raison : l’obstruction parlementaire que celui-ci a annoncée vendredi dernier. Son objectif consiste à faire barrage au vote des propositions de réformes électorale et judiciaire que les autres forces avaient pourtant conjointement décidé d’adopter en « fast track », ou processus accéléré, en dépit de la protestation du PLC. C’était en avril.
C’est dans ce contexte qu’aujourd’hui, les quatre textes de la proposition de loi visant à réformer le Parquet sont mis en délibération en séance plénière. Comme ce fut le cas, le 27 novembre, pour l’amendement de la loi électorale.
Après leur examen, toutes ces dispositions doivent être soumises au vote des députés, si le président du Parlement décide de leur inscription à l’ordre du jour. Cela s’annonce pourtant compliqué après le lancement d’un « filibuster » par la formation conservatrice.
Face à cette situation, le parti présidentiel a planché hier sur ses tactiques à adopter lors de l’assemblée générale de ses députés, tout en continuant d'exhorter le mouvement de Hwang Kyo-ahn à revenir sur sa décision de lancer son obstruction parlementaire sous la forme d’un débat illimité.