Cette année, la Corée du Sud se place au 19e rang mondial en terme d’intégrité publique, ex-aequo avec l’Australie. Un gain de cinq places par rapport à 2017 et une première place sur la zone Asie. C’est ce qui ressort du dernier rapport sur l'indice de l’intégrité publique (IPI), publié par le Centre de recherche européen pour la lutte contre la corruption et le renforcement de l’Etat (ERCAS) qui a porté son étude sur 117 nations.
L’institution établit ce classement tous les deux ans depuis 2015 pour mesurer la capacité qu’ont les sociétés à maîtriser la corruption. Pour ce faire, elle prend en compte six sous-indices, dont l’e-citoyenneté, pour lequel le pays du Matin clair se hisse au premier rang, le fardeau administratif (19e), la transparence du budget (26e), la liberté de la presse (36e), l’ouverture du commerce (40e) et l’indépendance de la justice (49e).
Par ailleurs, le fournisseur américain de solutions de gestion des risques pour les entreprises, TRACE positionne la Corée du Sud au 23e rang, sur 200 pays comparés, contre la 25e place l’an dernier et la 33e en 2017. Cela signifie que les entrepreneurs sont de moins en moins exposés aux demandes de pots-de-vin de la part des fonctionnaires. Elle dépasse ainsi le Japon et Taïwan.