Alors que le gouvernement sud-coréen s’est engagé à traiter d’ici la fin de cette année les 120 000 tonnes de déchets illégaux recensés en janvier à travers tout le territoire, seuls 60,3 % d’entre eux, autrement dit 72 600 tonnes, ont été traités à fin novembre.
Un progrès qui varie fortement selon les régions. En effet, si le taux de traitement a atteint les 100 % à Séoul, Gwangju et Daegu, il n’était que de 25 % à Incheon et de 0,02 % dans la province de Gangwon.
Le ministère de l’Environnement explique ce retard par le manque de capacités pour la gestion des déchets. En effet, le volume d’incinération a été réduit de 270 000 tonnes par rapport au plan initial, à cause du déblocage du budget supplémentaire qui a pris trois mois de retard. Et le plan d’aménagement des lieux d'enfouissement a également été entravée face à l’opposition des habitants concernés.
Les autorités publiques envisagent d’achever le traitement des déchets restants dans le courant du premier semestre 2020, tout en prévenant la pollution liée à la mauvaise odeur et à la fuite de lixiviats.